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Aline Desjardins s'entretient avec François Truffaut

En décembre 1971, après les Deux Anglaises et le Continent, François Truffant participe à Montréal à l'émission de la journaliste Aline Desjardins, "Femme d'aujourd'hui". Le texte de ces entretiens radiophoniques est publié en 1973 par "Radio-Canada". François Truffant accordait beaucoup d'importance à ce petit livre: il en dit plus. Il parle de son enfance, de sa famille, de ses débuts dans la vie et dans le cinéma, de ses amitiés (André Bazin) et de ses admirations (Jean Renoir, Orson Welles, Alfred Hitchcock) avec une sincérité, une gravité et une lucidité bouleversantes. Illustrés par les documents personnels de F. Truffant, ces entretiens n'avaient pratiquement pas été distribués en France.

 

Le petit voisin

Il a quinze ans, son père est mort, sa mère l'a expédié dans un collège de Seine-et-Marne, n'en jetez plus, ce garçon n'y survivrait pas. Contre le désespoir, il découvre un refuge: le cinéma, cet autre monde dont la splendeur anéantit la réalité quotidienne. En guise de passeport pour cette seconde patrie, la vraie, il possède une photo dédicacée de Marlene Dietrich. Mais il y a mieux, il y a «Les Films du Carrosse» que dirige François Truffaut, à deux pas du domicile familial. Dans un accès de culot, le gamin rend visite au maître, lui exprime son admiration et sollicite son aide. Ainsi commence une histoire d'amour qui durera dix ans. Agacé au début, Truffaut reconnaît bientôt un petit frère en ce page tenace auquel il met le pied à l'étrier, l'autorisant à se joindre à l'équipe de L'argent de poche et du Dernier métro. L'avenir s'annonce radieux, jusqu'au terrible dimanche d'octobre 1984 où l'aîné quitte la scène, laissant le cadet poursuivre seul sa route. A chaque pas, des souvenirs se réveillent, des énigmes livrent leur secret et par la grâce de ce témoignage le sourire ambigu du réalisateur de Jules et Jim nous griffe à nouveau le coeur.

 

Jules et Jim

 

 

 

 

 

 

 

Jean Renoir

Aux époques troublées surgissent parfois des hommes - ou des femmes - qui se donnent comme mission d'aider leurs contemporains à retrouver le sens de la réalité. Bazin était l'un de ces hommes... Bazin ne devait pas terminer ce livre. La maladie qui le rongeait eut raison de son courage. Dans un geste d'amitié posthume, François Truffaut entreprit de boucher les lacunes laissées par la disparition de l'homme qu'il vénérait. D'autres amis ont aidé à rassembler les documents. Leurs noms sont ceux qui, à mon sens, comptent vraiment dans l'histoire du cinéma. Je ferais montre de fausse modestie si je ne proclamais bien haut mon émotion reconnaissante. Je ne sais pas si je mérite cet honneur mais je me hâte de le savourer et cela sans retenue aucune. Ce moment est un beau cadeau de Bazin. Ce n'est pas le premier ni le dernier. Les grands hommes ne meurent pas. (Jean Renoir.) Il ne faut pas compter sur moi pour présenter ce livre avec pudeur, discrétion et mesure. André Bazin et Jean Renoir ont pris trop d'importance dans ma vie pour que je puisse parler d'eux sans passion ; ce Jean Renoir par André Bazin est donc tout naturellement pour moi le meilleur livre de cinéma, écrit par le meilleur critique sur le meilleur metteur en scène. (François Truffaut.)

 

François Truffaut

Vue d'ensemble de l'oeuvre du cinéaste français. Genèse et analyse de ses principaux films. L'auteur aborde le cinéma de Truffaut en regardant de plus près la façon dont le réalisateur travaille sur les différentes versions de ses scénarios.

 

 

 

Orson Welles

La brillante carrière d'Orson Welles, ce génie qui a révolutionné le cinéma d'après-guerre, est retracée par l'un des meilleurs critiques français de cinéma. Suivent des entretiens avec Welles lui-même.

 

 

 

 

L'homme qui aimait les femmes

 

 

 

 

 

 

La Nuit américaine, suivi du journal du tournage de Fahrenheit 451

Scénario et dialogues de ce film sur le cinéma en train de se faire (La nuit américaine); suivi du journal de tournage de Fahrenheit 451 ou le cinéma en action.

 

 

 

Truffaut

Essai critique sur l'oeuvre du réalisateur, sa conception du cinéma, sa façon de travailler, ses thèmes, ses personnages. En seconde partie: filmographie commentée.

 

 

 

 

Le plaisir des yeux

 

 

 

 

 

 

Andre Bazin

Biographie d'un des plus grands critiques cinématographiques ayant marqué l'histoire du 7e art.

 

 

 

 

 

Les Polars : François Truffaut (Coffret 5 volumes)

Livre 1 : Que se passe-t-il dans la tête des gens qui donnent des coups de téléphone anonymes ? La voix que j'entendais était celle d'une femme, et elle m'accusait tout bonnement d'avoir assassiné son petit ami par jalousie. - Quelqu'un a perdu un briquet chez lui. Un briquet plaqué or avec des initiales de fantaisie. E et W. C'est un Dunhill. Ça ne vous rappelle rien ? Elle raccrocha. Je frissonnai. Le briquet qu'elle venait de décrire était celui de Frances, ma femme. Livre 2 : « Ai-je besoin de préciser que, bien avant cette nuit du 3 juillet, j'étais devenu l'amoureux transi de Camilla Bliss ? Et faut-il dire que nul plus que moi n'aurait su être plus navré de ce faux pas ? L'extraordinaire séduction de Camilla, en dépit de ma résistance énergique, avait fini par avoir raison de moi. Ébloui et conquis, sachant que Camilla désirait se séparer d'Orval Bliss, je me permis de poursuivre, contrairement à toute règle morale, mes relations avec une femme mariée.» Livre 3 : Voici l'histoire d'un ancien soliste de Carnegie Hall qui échoue dans les bas-fonds new-yorkais après le suicide de sa femme. Après avoir affronté l'adversité et retrouvé sa dignité grâce à l'amour d'une femme patiente, il ira se réfugier dans l'oubli procuré par l'alcool... Livre 4 : Louis Durand est amoureux fou de sa femme Julia, qu'il a épousée grâce aux petites annonces. Jusqu'au jour où elle disparaît avec toute sa fortune et il découvre qu'elle ne s'appelle pas Julia mais Bonny et que la vraie Julia est morte assassinée... Livre 5 : « Je vais éliminer cette femme de mes calculs et de mes suppositions aussi complètement que si elle n'existait pas. Elle me gêne. Elle est comme un image de brume qui enveloppe toute l'affaire. J'ai l'intention de concentrer mes efforts sur les quatre hommes. Lorsque j'aurai découvert le point où leurs vies se sont rencontrées. la femme rentrera immédiatement en scène, et je ne tarderai pas à découvrir le motif qui l'a fait agir. » Le roman d'une implacable vengeance...

 

Le cinéma selon François Truffaut

Montage d'entretiens présentés suivant un ordre chronologique entre 1959 et 1984. Genèse des films, choix des thèmes, rapports avec les collaborateurs durant les tournages. Précieuses informations tant biographiques que cinématographiques.

 

 

 

Le Dernier Métro

 

 

 

 

 

 

François Truffaut  

 

 

 

 

 

 

Truffaut

Truffaut «jusqu'au bout du jour», vu par deux maîtres d'oeuvre des Cahiers du cinéma, Serge Toubiana et Antoine de Baecque. Une vie visitée à distance, effusive et floue, où l'homme n'apparaît jamais vraiment, confiné dans le clair-obscur. La première biographie autorisée de l'auteur des Quatre cents coups, de Jules et Jim, de La peau douce, du Dernier Métro ou de La femme d'à-côté ne manque pourtant pas de sérieux (les «papiers» de Truffaut ont été largement utilisés), assorti d'une application un peu pâlotte. Contrairement à Truffaut, les auteurs n'ont pas su incarner leur «Antoine Doinel» à eux. C'est une sorte d'homme sans visage dont ils font revivre l'aventure cinématographique et personnelle. «La rencontre du cinéma avec la vie intime de François fut pour lui, écrivent-ils, un choc douloureux.» A la fin du tournage de Baisers volés, tel un personnage de son film, Truffaut chargea le patron de l'agence Dubly, son conseiller technique, de retrouver... son vrai père. Le détective s'étant acquitté de sa mission, son commanditaire se retrouvera, un jour de septembre 68, à quelques pas de son géniteur, Roland Lévy, chirurgien-dentiste de Belfort à la retraite. Mais rebroussera chemin au dernier moment. On imagine la scène dans un film de François Truffaut, son cadrage et la musique qui l'accompagne. Sans doute un plan-séquence pudique, tissé de mélancolie et de violence aussi. Dans le livre, on ne «voit» pas la scène en question, capitale pourtant. Le père retrouvé et aussi vite reperdu... Ce que la biographie nous fait ressentir, en revanche, c'est la tristesse de François Truffaut, irréparable et légère, et jamais bien loin sous les éclats de rire et les coups de coeur d'un homme qui aimait les femmes et était aimé d'elles, que ce fût Madeleine, son épouse, ou toutes les autres, inconnues, collaboratrices ou actrices de ses films. A chacun d'y aller voir, selon sa curiosité! Le livre n'est pas indifférent, mais il n'est pas «truffaldien». Question de regard, de focale et de lumière.

 

Hitchcock/Truffaut

Dialogue entre Truffaut et Hitchcock. Il s'agit d'entretiens échelonnés sur quatre ans, où Hitchcock répond à des questions sur sa carrière. Ces entretiens changèrent l'opinion condescendante des critiques américains sur les films d'Hitchcock.

 

 

 

La petite voleuse

Scénario inspiré de films "un peu naturalistes avec des histoires d'avortement". Le récit de l'adolescence, d'une jeune fille d'origine populaire, "un petit peu délinquante", dans la France provinciale de 1950 (cf. l'entretien avec le metteur en scène du film La petite voleuse, Claude Miller, p. 9-19).

 

 

 

Truffaut: A Biography

The mass movie audience knows him best as the sweet French scientist in Close Encounters of the Third Kind, but François Truffaut (1932-1984) made his first thunderous impact on world cinema as "that young thug of journalism." In the 1950s, as this culturally savvy biography by two French film journalists reminds us, Truffaut and a group of like-minded friends at the legendary Cahiers du Cinéma blasted traditional French film as too literary and polished. They proclaimed the birth of rougher, more personal moviemaking by "auteurs" (directors who wrote their own scripts) who were as intoxicated by the medium's possibilities as by the classic Hollywood movies these Young Turks adored. Truffaut practiced what he preached in early films like The Four Hundred Blows and Jules and Jim, which electrified a new generation of American directors who came of age in the 1960s. His private life was just as unconventional: though divorced from his first wife in 1965, they remained business associates through his many affairs with actresses (to whom he was also chronically unfaithful), and he even moved back in with her for a while when the brain tumor that ultimately killed him made it impossible to function alone. His biographers convey all this turbulent material with Gallic lucidity and toughness, seeing no need to make their subject conventionally lovable by softening his sharp edges.

 

 

 

 

 

Francois Truffaut

 

 

 

 

 

 

Jules Et Jim

 

 

 

 

 

 

Francois Truffaut