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Coffret Francois Truffaut 2 DVD - Vol.3 : Les Polars - Vivement dimanche ! / Tirez sur le pianiste

 

 

 

 

 

   Le Dernier métro

 

 

 

 

 

 

La Femme d'à côté

 

La Peau douce

 

 

 

 

 

 

Les Deux anglaises et le continent

Dans l'Angleterre du début du siècle, Claude séjourne chez Mme Brown. Les deux filles de cette dernière, Anne et Muriel, surnomment très vite Claude "le Continent", allusion à cette France dont il vient. Claude est amoureux de Muriel et souhaite l'épouser, mais leurs mères respectives imposent aux jeunes gens une séparation d'un an. Chassé-croisé romantique et tragique, Les Deux Anglaises et le Continent a été amputé de plusieurs scènes à sa sortie en salles, en 1971. François Truffaut avait la volonté farouche de le remonter et de lui redonner tout son sens mais cela ne fut fait qu'après sa mort, en 1985. Intense et sombre, servi par un casting impeccable et une photo magnifique, le film est honoré par un DVD de grande facture, sur lequel on retrouve les suppléments habituels de la série proposée par MK2: présentation du film par Serge Toubiana, commentaire du film par Jean Gruault, scénariste du film, deux entretiens avec François Truffaut pendant le tournage du film, et le tournage de la dernière scène, filmée en super-huit, commenté par Jean Gruault.

 

Les Quatre cents coups

"Ma mère est morte !" : yeux exorbités, voix arrogante, attitude récalcitrante, c'est avec cette réplique que Jean- Pierre Léaud, alors âgé de 12 ans, s'impose définitivement ­ ainsi que le tout jeune metteur en scène François Truffaut ­ dans l'histoire du cinéma. Présenté triomphalement à Cannes en 1959 ­ où il obtient le Prix de la mise en scène ­, le premier film de François Truffaut consacre l'irruption de la Nouvelle Vague dans un paysage cinématographique français alors bien morne. Moins audacieux formellement qu'on a bien voulu le dire, Les 400 Coups surprend davantage en raison la qualité de son regard et de sa sensibilité. La dynamique et la fluidité des mouvements de caméra contribuent à la vive émotion que suscitent les mésaventures du jeune Antoine Doinel, refusé aussi bien par ses parents que par les institutions, ce personnage récurrent dans l'¦uvre de François Truffaut ­ Baisers volés, Domicile conjugal, L'Amour en fuite. Film autobiographique, entièrement réalisé en décors naturels et en Scope, Les 400 Coups révèle un auteur sensible, écorché et sincère, capable de faire surgir la poésie d'un univers terre-à-terre, notamment dans la fameuse séquence finale, souvent imitée, jamais égalée. En un mot : indispensable.

 

Domicile conjugal

Antoine Doinel, le "héros" de François Truffaut, son pendant cinématographique, représente le lien qui unit la vie et l'histoire du réalisateur et de son alter ego, Jean-Pierre Léaud. Il est le personnage principal d'une série de films, tout au long de laquelle il grandit, se construit, vieillit, devant la caméra de Truffaut. Domicile conjugal, c'est l'âge adulte, l'au revoir à l'adolescence, la vie de couple, avec ses incertitudes et ses difficultés. Comme d'habitude avec la collection "Truffaut" de MK2, ce DVD, doté d'une image très brillante et très fine, comporte, outre le film des suppléments d'un grand intérêt : la présentation du film par Serge Toubiana, le commentaire par Claude Jade et Claude de Givray, et plusieurs documentaires datant des années 70, Truffaut parlant du livre Les Aventures d'Antoine Doinel, Truffaut au travail avec son coscénariste Bernard Revon, et Qui est Antoine Doinel ?

 

Tirez sur le pianiste

François Truffaut, cinéaste classique ? Voire ! Se détournant du prodigieux succès des 400 Coups, le cinéaste change brutalement d'inspiration pour ce polar en noir et blanc, iconoclaste et jazzy. Truffaut adapte pour son plaisir une série noire de David Goodis ­ alors peu connu en France ­, ce dernier sera plus tard adapté par Verneuil (Le Casse), René Clément (La Course du lièvre à travers les champs) ou Beineix (La Lune dans le caniveau). Le cinéaste explique longuement dans les différents suppléments présents sur le DVD pourquoi il a choisi d'adapter Goodis, etŠ pourquoi cela lui a été pénible, lui qui détestait les films de gangsters. Le futur réalisateur de La mariée était en noir s'amuse cependant beaucoup en détournant les poncifs et clichés liés au genre. Il signe, selon sa propre expression, un "pastiche respectueux" de film noir. Dans ce "mini-manifeste" contre l'académisme, il n'hésite pas à mélanger les tons et les genres : comédie, drame, thriller, film d'amour, mélodrame, film psychologique. Signe de cette liberté de ton : la présence de Bobby Lapointe, qui chante sa célèbre "Avanie et Framboise". Au passage, Truffaut invente le karaoké, puisque le génie de Pézenas est sous-titré, à la demande même du réalisateur ! À la fois fragile et énergique, sensible et nerveux, Tirez sur le pianiste est l'occasion de découvrir l'intimité d'un cinéaste qui au-delà d'une intrigue assez traditionnelle nous révèle sa vraie personnalité, davantage attiré par l'univers sensible et réconfortant des femmes que par les péripéties de ces truands à la petite semaine. Charles Aznavour et Marie Dubois ­ dont on retrouve les commentaires pétillants sur le DVD ­ y sont épatants.

 

 

Vivement dimanche !

Julien Vercel doit prouver son innocence : cet agent immobilier d'une petite ville de province est en effet accusé d'avoir tué sa femme et l'amant de celle-ci. Réfugié dans la cave de son agence, il est secouru par Barbara, sa secrétaire. Celle-ci mène l'enquête tandis que la terre entière se lance aux trousses de Julien Vercel. Dernier film de François Truffaut, Vivement Dimanche est à la fois un hommage brillant aux films noir américains des années 50 et aux comédies légères à la Lubitsch, recréant dans la grande tradition hollywoodienne la figure du couple improbable. On notera la présence sur ce DVD de suppléments rares, donc précieux, comme la présentation du film par Serge Toubiana, le commentaire par Jean-Louis Trintignant, un reportage sur le tournage du film et l'émission Apostrophes pendant laquelle François Truffaut parle de Alfred Hitchcock, peu de temps avant sa mort.

 

L'Amour en fuite

Le dernier volet de la série Antoine Doinel, l'éternel adolescent, et double de François Truffaut, incarné par un Jean-Pierre Léaud qui se dilue littéralement dans son plus beau rôle. Antoine est fatigué, rongé de doutes, et après l'enfance (Les 400 Coups), l'adolescence (Antoine et Colette), les débuts de la vie d'adulte et l'amour réciproque (Baisers volés) et l'usure de la vie à deux (Domicile conjugal), voici venu le temps du divorce, d'une nouvelle vie, de nouvelles rencontres. Un goût d' amertume pour cette fin de cycle, marqué par le regard que l'adulte Doinel porte sur son parcours sentimental, sans doute imprégné des pensées du réalisateur sur sa propre vie et sur sa carrière. Ce DVD, tout comme les autres titres de la série, est accompagné de suppléments remarquables tels que la présentation du film par Serge Toubiana, le commentaire de Marie-France Pisier, François Truffaut évoquant le cycle Doinel ou une interview de Marie-France Pisier et de François Truffaut datant de 1979.

 

Coffret Francois Truffaut 5 DVD - Vol.2 : Les Aventures d'Antoine Doinel - Les Quatre cents coups / Baisers volés / Domicile conjugal / L'Amour en fuite / + 1 DVD Bonus

Truffaut fait partie de ces cinéastes pour lesquels on éprouve un peu plus que de l'admiration : de la tendresse. Son cinéma est à visage humain, qui conjugue grandeur et médiocrité en restant constamment touchant. Ce coffret couvre le cycle Antoine Doinel, du nom du héro joué par Jean-Pierre Léaud et comporte cinq chapitres : - les 400 coups, seul drame du coffret, qui raconte l'enfance de Truffaut à travers celle d'Antoine, gosse rejeté de 13 ans qui fait l'école buissonière. Un des tout premier film a avoir montré une enfance malheureuse, et un chef d'oeuvre universellement acclamé. - Antoine et Colette, court métrage délicieux racontant une amourette d'Antoine à 17 ans. - Baisers Volés, une comédie en grande partie improvisée racontant les déboires amoureuses et professionnelles d'Antoine, gaffeur timide et sublimement maladroit. Le tête à tête avec Delphine Seyrig est inoubliable. - Domicile Conjugal, autre comédie montrant Antoine marié et bientôt père de famille, mais toujours aussi inadapté. On trouve dans ce film de nombreuse références à Hitchcock... bien qu'il n'y ait ici aucun suspense. - l'Amour en fuite, beaucoup moins réussi, termine le cycle. Notons que c'est la première apparition à l'écran de Dorothée, et même si le film n'est pas très bon, le simple fait de voir Dorothée à poil dans les bras de Léaud justifie le visionnage. Le coffret est copieux. En bonus, on y trouve le court métrage "les mistons", premier film que truffaut ait publié, ainsi que des interviews et des reportages d'époque, tous passionnants, notamment celui sur Cannes en 1968 ou que les bouts d'essai des enfants des "400 coups". Chaque film est accompagné de commentaires et de présentation. Le transfert numérique est remarquable et la restauration parfaite. En prime, vous pourrez présenter le film à vos amis anglophones puisqu'il est sous titré dans la langue de Shakespeare. Seul bémol, une affreuse pochette de supermarché qui ne rend pas hommage au contenu.

 

Mississippi Mermaid - Sirène du Mississippi, La - Import Zone 1

Modernisé et francisé, le beau roman de l'écrivain américain William Irish a inspiré à François Truffaut l'un de ses films les plus atypiques, au point de dérouter un certain nombre de ses admirateurs. Pourtant, ce thriller étrange et romantique possède une indéniable poésie, fondée sur la folle passion amoureuse qui unit Jean-Paul Belmondo à une Catherine Deneuve plus mystérieuse et plus troublante que jamais ; et soulignée par un superbe accompagnement musical d'Antoine Duhamel. C'est cette poésie qui en faisait significativement l'un des films préférés de Léo Malet. On peut donc considérer qu'il s'agit là de l'une des ¦uvres les plus personnelles de Truffaut, ne serait-ce que parce que le cinéaste en a écrit seul le scénario et les dialogues, contrairement à son habitude.

 

The Wild Child (1970) - English subtitles

François Truffaut's fascinating 1969 film, based on a real-life, 18th-century behavioral scientist's efforts to turn a feral boy into a civilized specimen, is an ingenious and poignant experience. In a piece of resonant casting that immediately turns this story into an echo of the creative process, Truffaut himself plays Dr. Itard, a specialist in the teaching of the deaf. Itard takes in a young lad (Jean-Pierre Cargol) found to have been living like an animal in the woods all his life. In the spirit of social experiment, Itard uses rewards and punishments to retool the boy's very existence into something that will impress the world. Beautifully photographed in black and white and making evocative use of such charmingly antiquated filmmaking methods as the iris shot, The Wild Child has a semidocumentary form that barely veils Truffaut's confessional slant. What does it mean to turn the raw material of life into a monument to one's own experience and bias? The question has all sorts of intriguing reverberations when one considers that Truffaut's own wild childhood was rescued by love of the cinema and that a degree of verisimilitude factors into his films starring Jean-Pierre Leaud--the troubled lad who grew up in Truffaut's work from The 400 Blows onward. (The Wild Child is dedicated to Leaud.)

 

The Man Who Loved Women

Scientist Bertrand Morane, "never in the company of men after 5," seduces women by evening and writes about the experiences in the early morning. Though 40ish and somewhat square, no woman in the town of Montpelier seems capable of resisting his earnest advances. Not much else happens in The Man Who Loved Women, but in the hands of master visual storyteller François Truffaut, the threadbare plot accumulates deep and ominous philosophical resonances. What drives Morane from woman to woman, and what accounts for his remarkable success? Does he secretly dislike women and consider them interchangeable (as one of the more prurient characters charges, to Morane's genuine befuddlement), or is his enthusiasm a kind of celebration? Truffaut refuses to answer plainly, but does drop clues; as his camera focuses on everyday objects, many take on a chilling, otherwordly luster, and coldly foreshadow Morane's fate. A deceptively simple film, The Man Who Loved Women is neither an indictment nor an apology for philandering; rather, it's a courageous, lovingly detailed portrait of a complex, intelligent man suffering from an altogether intractable complaint. This film was clumsily remade in English in 1983 by Blake Edwards, with Burt Reynolds assuming the role played here with such understated skill by the wonderful Charles Denner.

 

The Man Who Loved Women (1977) - English subtitles

François Truffaut's 1957 short "Les Mistons" (roughly translated to "The Brats") is an early testament to Truffaut's affinity with kids and his first exploration of impossible love. Five boys palling around one summer fall for a teen beauty, but as the narrator (one of the five) describes, "Too young to love Bernadette, we decided to hate her--and torment her." These adolescent boys are neither cute nor innocent, but Truffaut sympathizes with the frustration born of budding hormones and sexual mystery. In 1962, he revisited similar territory in the sketch "Antoine and Collette." The second film to feature alter ego Antoine Doinel (Jean-Pierre Léaud), it was originally made for the omnibus film Love at Twenty but has outlived its companion shorts. As romantic and gently ironic as The 400 Blows is harsh and haunting, this modest 20-minute lark finds a teenage Antoine pursuing the lovely, lithe 20-year-old Colette (Marie-France Pisier) like a lovesick puppy dog. The comic sweetness of this episode sets the tone for all future Doinel films, and Léaud, who matured into the poster boy for the French new wave, displays the lanky charm and self-effacing egotism that propelled him through some of the greatest films of the next two decades.

 

The Soft Skin (1964) - English subtitles

François Truffaut's cool, creamy-smooth melodrama of a doomed affair sets the lush romanticism of exciting indiscretion in a world where sudden stabs of ominous music hint at a tragedy in the making. Jean Desailly is a famous literary critic and publisher who becomes entranced with the lithe, strikingly beautiful flight attendant (Françoise Dorleac) who keeps crisscrossing his path while he's away on a speaking engagement. He's middle-aged, successful, and seemingly happily married with a wife and daughter, but he plunges ahead with an affair, careful to avoid friends and familiar places. The Soft Skin is not really a thriller, but Truffaut invests it with Hitchcockian echoes of guilt and fear of discovery, and he meticulously plots scenes with the precision of a heist film. Pulling back the veneer of chic elegance and attractive confidence, Desailly emerges not so much sordid as vain and pathetic, and his wife (Nelly Benedetti) comes into her own with her heartbreaking discovery of his lies. At once angry, hurt, and threatened, she grasps at reconciliation while sabotaging her own efforts with frustrated attacks. It's an unusual film with sudden changes in tone that do little to prepare the viewer for the dark climax: the tragic side of Truffaut's fascination with philandering men that runs throughout his career. Fans will recognize the scene with the kitten who licks off the plate set out for room service--he re-created it in Day for Night.

 

Love on the Run (1979) - English subtitles

This was François Truffaut's last film in the Antoine Doinel series (the character followed from The 400 Blows to Bed and Board). Doinel is again played by Jean-Pierre Léaud as a bad boy whose own obsessions with his mother greatly affect his relationships with women. Here, our compulsive liar and general scamp is found out, time and time again, but, as the women of the film find, it's impossible to blame him entirely. In fact, it seems a French badge of honor to have your mistress show up at your door. The film stands on its own as a light and gentle comedy but carries much more resonance if watched in its proper place and order in the series. It also stars the devastatingly gorgeous Marie-France Pisier as an old acquaintance who calls Doinel on the carpet.